Retour d’expérience, le désavantage d’une campagne de mesures de polluants

 

Lors de la réalisation de campagnes de mesures, il arrive d’observer des écarts significatifs des résultats suivant le type de matériel utilisé.

 

La Ville de La Rochelle a constaté des différences importantes entre les concentrations de Benzène mesurées par deux prestataires différents (l’APAVE et celles mesurées lors des campagnes ATMO Poitou-Charentes).

 

Aucune raison claire n’a pu être identifiée pour expliquer ces différences, en dehors de l’existence de facteurs d’incertitude (métrologiques, capteurs, mais aussi météorologiques) pouvant varier de 20 à 60%.

 

Sur des résultats de l’ordre du μg/m3, les variations observées peuvent-être considérables. Par conséquent, il a été décidé dans le cadre du projet de recherche action IMPACTAIR d’exclure le benzène de toute analyse statistique.

La Ville de La Rochelle préconise de n’exploiter les résultats dans le cas du Benzène qu’avec une extrême précaution pour une lecture à l’échelle de l’établissement ou pour des comparaisons intra-organismes pour des périodes de mesures similaires.

 

Ce même phénomène d’écarts de résultats a été constaté par la Ville de Grenoble sur une campagne de mesure de formaldéhyde par tube passif où les analyses chimiques avaient été réalisées par 3 laboratoires différents. Les résultats étaient parfois du simple au double pour des prélèvements réalisés dans une même pièce.

 

EXTRAIT DU RAPPORT de juin 2017 : Accompagnement à l’entrée en vigueur de la surveillance de la Qualité de l’Air Intérieur dans les ERP recevant des enfants. Retours d’expériences de Villes-Santé. 

Source : Réseau Français des villes santé de l’OMS (RFVS-OMS)